n. parc


de

« Un journal est à la base de n.parc. Il est né du sentiment que j’avais, dans mes lettres, de m’émouvoir d’écrire trop peu. Le journal était un outil pour voir si ce que j’écrivais dans ces lettres était fondé. Y sont notés les lettres reçues et envoyées et les morceaux de textes écrits quotidiennement pendant cette période. Des textes entiers aussi, apparaissent soudain, lorsque ceux-ci voient leur fin pendant l’écriture du journal. Dans n.parc, l’entrée principale n’est qu’une des entrées possibles. On peut l’ouvrir et en commencer la lecture n’importe où, opérer des allées et venues sinueuses entre des choses courtes, d’autres plus longues, certaines se longent, se croisent, des textes percent puis disparaissent, ils passent devant une image qu’on oublie avec le déroulement d’un autre récit. »

Présentation par L.L. De Mars, co-responsable de la collection

« n. parc » est en train de s’écrire. Mais il n’est pas, comme Paludes, une promesse non tenue : n. parc ne s’envole pas, n’est pas l’idée d’un livre. Il se déroule, dans le temps et l’étendue de sa construction, dont le compte-rendu des jours est le plan, l’ossature, la voix narrative et l’horloge. « n. parc » est autant de récits qu’il peut s’en égarer dans le projet d’une vie sur une période donnée : n. parc est donc l’excès de son propre projet et déborde d’histoires autant que de dérives. n. parc ne choisit pas entre l’état illusionniste du récit qui vous embarque et la machine désossée mettant à nu le cours de l’écriture, il vous maintient dans l’étrange suspension d’une lecture jumelle et paradoxale. Qui sait ce que vous lisez quand vous lisez n. parc ?

Présentation de l’auteur

Stéphane Batsal (né en 1963 à Rennes) a publié et écrit dans différentes revues : Le Jardin Ouvrier, Nioques, TTC, Verso, La Parole Vaine… Certains de ses écrits sont édités aux Cahiers de Nuit, ainsi qu’à La Notonecte et MMI (deux éditeurs rennais). Il fait aussi des collages et de la vidéo.

Prix: 20 €


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